Prise d'otage d'une surveillante de prison à Ensisheim.


Une surveillante a été prise en otage par un détenu, mercredi à la maison centrale d'Ensisheim (Haut-Rhin), a-t-on appris auprès de la direction de l'établissement et de sources syndicales.
Le détenu s'est retranché dans sa cellule en compagnie de la surveillante en début de matinée, et il est armé d'un "couteau de fabrication artisanale", a indiqué à l'AFP le directeur de la prison, Michel Schwindenhammer.


Selon une source syndicale, il s'agit d'un détenu "assez instable" qui est "connu de l'administration pénitentiaire pour des faits de violence à l'encontre de personnels pénitentiaires dans le passé". 
Vers 15H45, trois hélicoptères, avec à leur bord une équipe du Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN), se sont posés aux abords de la prison, sur un terrain de football. L'équipe, composée d'une vingtaine d'hommes, a été accueillie par une trentaine de gendarmes, a constaté l'AFP.
De fait, selon des sources proches du dossier, cette prise d'otage serait sa quatrième tentative en prison. Selon des sources concordantes, l'homme a déjà pris en otage un médecin à la prison de Montmédy, dans la Meuse, en octobre 2011, alors qu'il purgeait une peine de deux ans de prison pour escroquerie à la Sécurité sociale dans le cadre d'un trafic de subutex, un produit de substitution à l'héroïne.
La prise d'otage s'était alors achevée sans effusion de sang, après de longues négociations compliquées par l'absence de revendication du détenu. Il avait été condamné en novembre 2011 à trois ans de réclusion pour cette prise d'otage mais avait récidivé le lendemain de sa condamnation en tentant, cette fois sans succès, de séquestrer une surveillante de la maison d'arrêt de Metz-Queuleu.
A son procès, il avait expliqué avoir voulu se "faire buter par le GIGN", le groupement d'intervention de la gendarmerie nationale, car il ne supportait pas ses conditions de détention.
La prise d'otage a débuté aux alentours de 8H30 dans sa cellule d'Ensisheim, et le parquet de Colmar, compétent dans cette affaire, a été alerté peu après.
Des hommes des équipes régionales d'intervention et de sécurité (Eris) de l'administration pénitentiaire sont arrivés sur place en fin de matinée, a constaté un correspondant de l'AFP sur place.
Selon une source syndicale, le détenu a demandé "à parler à un négociateur".

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Rédigé par MENATWORK on mercredi, août 14, 2013. Mots Clés , , , , , , , , , , , , , . Suivre les commentaires RSS 2.0. Laissez un message

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