Affaire Gregory: les analyses ADN 29 ans après le drame ne donnent rien.
Le procureur général de la cour d’appel de Dijon, Jean-Marie Beney, a affirmé mercredi que les nouvelles analyses effectuées sur les vêtements du petit Grégory et sur les cordelettes l’ayant entravé ne permettaient pas de mettre un nom sur les profils ADN relevés.
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L’affaire Gregory n’a toujours pas trouvé son dénouement. Les résultats des expertises ADN attendus avec impatience par les parents du petit Gregory n’ont finalement rien donné. L’enquête est au point mort.
« Il n’y a pas d’identification possible » par rapport aux 280 personnes figurant dans la base de données versée au dossier, a précisé le procureur général, assurant toutefois que le dossier « n’est pas fermé même si ces expertises n’ont pas permis de donner des résultats ».
Il y a « toujours un espoir Mais, d’un point de vue scientifique, l’espoir s’éloigne » de trouver le meurtrier, a précisé Jean-Marie Beney.
Concernant les cordelettes, M. Beney a indiqué que les résultats des analyses étaient « très, très difficilement exploitables » et« malheureusement extrêmement minces ».
Concernant les investigations menées sur les enregistrements de la voix du corbeau, le procureur général a annoncé qu’elles permettaient d’entendre « un locuteur masculin et un locuteur féminin ». « Mais il ne sera pas possible dans ces expertises de voix de mettre des noms » sur ces deux locuteurs, a-t-il ajouté.
Le fait que les dernières analyses ADN n’aient rien donné de probant pour l’enquête constitue une « immense déception » pour Jean-Marie et Christine Villemin, les parents du garçonnet tué en 1984, a déclaré mercredi leur avocat, Me Thierry Moser.
« Le combat judiciaire est loin d’être terminé », car il reste selon lui« des pistes à creuser et des investigations à réaliser », a cependant ajouté l’avocat.
Le mystère sur le meurtre du petit Grégory, ce petit garçon de 4 ans assassiné le 16 octobre 1984 et retrouvé pieds et poings liés dans la le lit de la rivière La Vologne (Vosges) à Docelles, à sept kilomètres en aval de Lépanges-sur-Vologne, où il vivait avec ses parents, Christine et Jean-Marie Villemin, ne connaître jamais de fin.
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