Choc: le patron des prothèses mammaires PIP défectueuses était avant charcutier.

L'affaire dite du scandale des prothèses mammaires PIP n'en finit pas de choquer l'opinion publique, en effet selon la Radio Europe1, Jean-Claude Mas dirigeant de la société PIP, accusée d’avoir commercialisé des implants défectueux à plus de 30 000 femmes, aurait été patron d'une charcuterie avant.


Selon les informations recueillies par Europe1 auprès de Patrick Baraf, chirurgien plastique exerçant à Paris a croisé Jean-Claude Mas à de nombreuses reprises lors de congrès médicaux, ce dernier nouveau venu dans le métier vantait haut et fort les mérites de ses prothèses dans un style offensif, n’hésitant pas à critiquer les produits des autres.



Patrick Baraf précise avoir toujours refusé d’utiliser les prothèses PIP indiquant "Il était charcutier et puis il s’est mis à faire des prothèses mammaires à Toulon. Il a monté un laboratoire. On pouvait se poser des questions sur ses compétences et ses qualités pour se lancer dans la fabrication de matériel médical".



Jean-Claude Mas devrait être cité dans l’enquête pour tromperie aggravée, obstacle aux contrôles de l'Afssaps et non présence de marquage CE, mais n’aurait pas été mis en examen, selon Europe 1.


les autorités sanitaires Françaises vont demander aux 30 000 femmes porteuses d'implants mammaire PIP responsable d'un scandale sanitaire sans précédent en la matière de se les faire retirer.



La décision devrait être officialisée d'ici le 23 décembre prochain, une date à laquelle l'annonce d'un plan d'action de la part du gouvernement, selon Valérie Pécresse va être mis en place dans le cadre de ce dossier.



"L'urgence, c'est que toutes les femmes qui ont des prothèses PIP retournent voir leurs chirurgiens", a déclaré la porte-parole ajoutant "Le gouvernement annoncera d'ici la fin de semaine son plan d'action". Mais nous devons d'abord procéder au recensement des femmes qui se sont fait implanter ces prothèses et sont potentiellement en danger", a-t-elle dit.